Nous offrons nos Anantakoti Namaskarans aux pieds de lotus de Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. Avec Sa Grace j'aimerai partager une expérience de ma vie où Swamiji Yogi Ramsuratkumar, Son Père et Guruji Murlidhara Swamigal sont venus tous les trois me guider lors d'une étape de la progression de ma carrière et de mon déplacement pour l'Inde.

Il y a de nombreuses années, j'avais pris un emploi en Arabie Saoudite après avoir reçu la permission de notre Guru Maharaj. Swamiji nous avait fait un chaleureux au revoir et nous avait tous bénis en disant :"Mon Père vous bénit tous. Venkatarama et sa famille auront là-bas une vie paisible." Après cela, tous les ans, quand nous venions en Inde pour les vacances, nous allions à Tiruvannamalai pour avoir deux fois le darshan de Swamiji, une fois immédiatement après notre atterrissage et ensuite avant mon départ. Bhagavan avait toujours la même série de questions :

Swamiji: Venkatarama, encore combien d'années serez-vous là-bas ?

Moi : Swamiji, j'ai renouvelé mon contrat pour une autre année.

Swamiji : Mon Père bénit Venkatarama.

En 1997, ce fut lors d'une telle journée qu'alors que nous revenions d'Arabie Saoudite ma famille et moi sommes allés comme toujours à Tiruvannamalai pour le darshan de Swamiji. Nous avons donné nos noms à l'administrateur de l'Ashram et nous attendions que Swamiji nous parle. Vers midi le Mangala Aarathi a commencé, mais Swamiji ne nous a pas appelés pas. Une fois qu'il a été terminé, la foule a commencé à se disperser. Ma famille et moi avons accompagné la foule et nous avons marché vers la grille pour nous mettre dans la queue pour avoir le darshan de Swamiji quand il passerait dans sa voiture. Je m'inquiétais beaucoup et j'étais contrarié en me demandant pourquoi cette fois Yogiji ne m'avait pas appelé pour un darshan. C'est alors que Ravi est arrivé en courant à la grille, m'a appelé et m'a dit : "Monsieur, Swamiji vous appelle." Remplis de joie, nous avons tout de suite couru vers Bhagavan qui était assis juste en face de l'entrée du Pradhan Mandir. Nous lui avons tous présenté nos respects et nous nous sommes assis devant Lui. Il y a eu un bref silence pendant quelques instants.

Entre-temps, je voulais raconteur un incident qui était arrivé avec ma famille alors que nous volions vers Chennai. (J'ai écrit un article à part dans un des numéros précédents de Saranagatam sur e à quoi nous avions miraculeusement échappé ma famille et moi quand le vol a atterri sur une mauvaise piste). J'ai tout de suite pris ce silence comme une occasion de raconter cela et je commençais quand Il m'a soudainement interrompu et qu'Il a dit : "Venkatarama, ce mendiant n'aime pas que vous continuiez là-bas. Quittez votre emploi, revenez à Chennai et installez-vous avec votre famille."

J'tais choqué. Je ne m'attendais pas à ça de la part de Bhagavan. J'ai tout de suite répondu que cela n'était pas possible du fait que j'avais récemment renouvelé mon contrat avec ma société pour une autre année et que je pourrais projeter de revenir qu'après le mois de février de l'année suivante.

Le visage de Swamiji est devenu rouge et nous avons ressenti sa colère. Il a dit immédiatement : "Je vous ai dit ce que mon Père voulait que je vous dise. Maintenant je vous laisse tous"

Puis il a levé la main. Les serviteurs qui se tenaient à côté on passé le prasadam à Swamiji qu'Il a commencé à distribuer à ma famille alors qu'il nous bénissait un par un. Au moment om mon tour est arrivé je m'étais mis dans l'esprit d'obéir aux paroles de Swamiji et j'avais construit quelques mots dire à Bhagavan. En m'avançant vers lui j'ai dit doucement : "Swamiji, je vais donner ma démission et revenir à Chennai. Le seul problème, c'est le moment de ma démission, ma société ne me libèrera pas avant février." Swamiji a alors semblé plus calme et a dit : "Mon Père vous guidera."

Après ces paroles et en sachant que nous n'avions pas déçu aux ordres de Swamiji ma famille et moi-même sommes retournés chez ma soeur à Tiruvannamalai.

Alors que je racontais cet incident à ma soeur et à mon père mon père a dit : "Ne t'inquiète pas, Swamiji va t'indiquer un moyen."Et c'est juste alors que l'on frappa fortement à la porte. Nous n'attentions alors personne et j'ai ouvert la porte par curiosité.

J'ai été complètement surprise de voir Guruji Muralidhara Swamigal se tenir à la porte en kurta et en dhoti blancs. Perplexe, je j'ai invité à entrer et il m'a demandé : "Est-ce la maison de Sundaraman ? " J'ai dit oui et je lui ai rapidement présenté mes namaskarams.

Une fois tous assis dans la pièce, il a levé les yeux vers moi et a demandé : "Que vous a dit Swamiji ? Vous a-t-Il demandé de revenir à Chennai après avoir quitté votre emploi ? Qu'avez-vous décidé ?"

J'étais abasourdi. Comment Guruji connaissait-il la conversation que j'avais eue avec Swamiji juste deux heures auparavant ? J'ai tout de suite senti que Swamiji me guidait par "Son Père".

J'ai répondu que je voulais démissionner au Moyen-Orient mais que je ne pourrais pas être libéré de mes devoirs avant février. Guruji m'a regardé avec attention et a dit : "Ne vous inquiétez pas. Allez-y et planifiez votre démission et toutes les autres formalités. Les choses seront normales et vous serez libéré sans problèmes."

Avec ces agréables paroles nous sommes retournés en Arabie Saoudite. J'ai donné ma démission le jour où je suis allé au travail. J'ai connu à ce moment-là quelques obstacles pour être libéré plus tôt. J'ai paniqué et j'ai envoyé un fax en expliquant à Swamiji par l' intermédiaire de mon beau-frère mais il m'a retransmis ce que Swamiji avait dit : "Tout ce que j'avais à dire, je l'ai dit directement à Venkatarama et je n'ai rien d'autre à dire."

Encore panique, j'ai envoyé un fax similaire à Guruji par l'intermédiaire de ma femme et il a répondu en disant : "Ne vous inquiétez pas. Les choses vont aller dans la bonne direction."

Après cela le processus de libération s'est fait sans problème et a été rapide et ça a été quelque chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Je suis retourné en Inde pour de bon et j'ai fait ma première visite à l'Ashram pour rencontrer Swamiji.

Après nous être assis pour Son darshan, Il m'a demandé très calmement : "Venkatarama, êtes-vous venu ici une fois pour toutes ? Aurez-vous besoin d'y retourner ?"

J'ai dit : "Non Swamiji, je n'ai pas besoin d'y retourner. Je suis revenu après avoir terminé tous mes devoirs au Moyen-Orient." Swamiji a ri d'un rire bruyant qui s'est répercuté à partir des murs de l'Ashram et Il a crié : "Mon Père bénit Venkatarama."

A la lumière de tout ceci, je me souviens que Guruji, dans l'un de ses discours sur le Bhakta Vijayam, a parlé de Namadev, un grand saint du Maharashtra du 18ème siècle, qui était un dévot de Shri Pandurang. Dans sa vie, Dieu a aidé saint Namdev de nombreuses façons du fait de sa grande dévotion. Tout ce qu'il souhaitait, Shri Pandurang Lui-même descendait pour le réaliser. A ce moment-là je me suis souvenu des paroles de Swamiji : "Mon Père vous guidera" et tout de suite son Père est apparu sous la forme de Guruji et il a redressé ma situation. Notre Swamiji et Guruji sont des Grands Mahatmas de ce siècle et, étant leurs dévots, nous avons besoin de comprendre à quel point nous somme bénis d'être des contemporains de tels grands Mahatmas et d'avoir vécu parmi eux.

Saranagatam, mars 2016

We offer to the lotus feet of Bhagavan Yogi Ramsuratkumar our Anantakoti Namaskarams. With His Grace I would like to share an experience of my life where Swamiji Yogi Ramsuratkumar, His Father and Guruji Murlidhara Swamigal all came together to guide me during a stage of my career progression and movement to India.

I had take up a job in Saudi Arabia after seeking permission from our Guru Maharaj many years ago. Swamiji gave us a warm sendoff and blessed all of us saying "My Father blesses all of you. Venkatarama and his family will have a peaceful life there." After that every year when we visited India for vacation we use to visit Tiruvannamalai for Swamiji's darshan twice, once immediately after landing and secondly prior to my departure. Bhagavan always had the same set of questions:

Swamiji: Venkatarama, how many more years you will be there?

Me : Swamiji, I renewed my contract for one more year.

Swamiji : My Father blesses Venkatarama.

In 1997, it was during such a day while we were returning from Saudi Arabia that my family and I went to Tiruvannamalai for Swamiji's darshan as always. We provided our names to the Ashram administrator and were waiting for Swamiji to speak to us. At around 12 in the afternoon the Mangala Aarathi began, but Swamiji did not call us. One it was over, the crowd began dispersing. My family and I also accompanied the crowd and walked towards the gate to stand in the queue for Swamiji's darshan as he passed by in his vehicle. I was getting very disturbed and upset as to why this time Swamiji did not call me for a darshan. It was at that time that Ravi came running to the gate, called me and said "Swamiji is calling you Sir." Filled with joy we immediately ran to Bhagavan who was sitting just in front of the Pradhan Mandir entrance. We all paid our respects and sat down before Him. There was a brief silence for some time.

Meanwhile - I wanted to narrate an incident that had happened with my family as we were flying to Chennai. (I had written a separate article in one of the earlier issues of Saranagatam about this miraculous escape that my family and I went through as the flight landed in an incorrect runway). I immediately took the silence as an opportunity to narrate this and began but suddenly He interrupted me and said, "Venkatarama, this beggar doesn't like you continuing there anymore. You quit your job and return to Chennai and settle with your family."

I was shocked. I did not expect this from Bhagavan. I immediately responded that it was not possible as I had renewed my contract with my company recently for another year and can plan to return only after February the following year.

Swamiji's face became red and we would feel his anger. He immediately said, "I told you what my father wanted me to tell you. Now I leave you all."

He then raised His hand. The assistants who were standing nearby passed on prasadam to Swamiji which He started distributing to my family as he blessed us one by one. By the time my turn came I had made up my mind to obey Swamiji's words and quickly framed a few words in my mind to tell Bhagavan. As I walked up to him I mildly said, "Swamiji, I will resign and come back to Chennai. The only problem is upon resignation, my company will not relieve me before February." Swamiji seemed more calm by then and said, "My Father will guide you."

With those words and knowing that we had not disappointed Swamiji's orders, my family and I returned to my sister's house in Tiruvannamalai.

As I was narrating this incident to my sister and to my father, my father said, "Do not worry, Swamiji will show you a way." And just then, there was a loud knock on the door. We were not expecting anyone at that time and I curiously opened the door.

I was stunned to see Guruji Muralidhara Swamigal standing in white kurta and dhoti at the door. Perplexed I invited him in He asked me "Is this Sundaraman's house?" I said yes and quickly offered my namaskarams to him.

Once we were all seated in the hall he looked up at me and asked, "What did Swamiji said to you? Has He asked you to return back to Chennai leaving your job? What have you decided?"

I was dumbfounded. How did Guruji know about the conversation I had with Swamiji just a couple of hours back? I immediately felt that Swamiji was guiding me through 'His Father".

I replied that I was willing to resign the job in the Middle East but I may not be relieved from my duties before February. Guruji looked at me intently and said, "Don't worry. Go and plan for your resignation and all other formalities. Things will be normal and you will be relieved smoothly."

With these pleasing words we happily travelled back to Saudi Arabia. On the day I went to work, I submitted my resignation. At that point I did have a few hurdles in getting relieved earlier. I panicked and sent a fax explaining to Swamiji through my brother in law but he conveyed back to me that Swamiji had said "Everything I had to say, I have directly told Venkatarama and I have nothing more to say."

Still panicked, I sent a similar fax to Guruji through my wife and he responded saying, "Do no worry. Things will move in the right direction."

Post that my relieving process was very smooth and fast and it was something I completely did not expect. I returned to India for good and made my first visit to the Ashram to meet Swamiji.

When we were seated for his darshan, He very quietly asked me, "Venkatarama, have you come here once for all? Will there be a need to go again?"

I said, "No Swamiji, I need not go again. I returned completely closing all my duties in the Middle East." Swamiji laughed aloud a laugh that echoed from the walls of the Ashram and shouted "My Father blesses Venkatarama."

In the light of all this I remembered that Guruji in one of his discourses on Bhakta Vijayam narrated about Namadev, a great 18th century saint from Maharashtra, India, who was a devotee of Shri Pandurang. In His life God helped saint Namdev in many ways due to his intense devotion. Whatever he wished for Shri Pandurang Himself would come down to make it come true. At that time I recalled our Swamiji's words "My Father will guide you and immediately His father in the form of Guruji appeared and set right my plight. Our Swamiji and Guruji are Great Mahatmas in this century and we as their devotees need to understand how blessed are we to be contemporaries and to have lived amongst such great Mahatmas.

In Saranagatam, March 2016