Yogi Ramsuratkumar, Sauveur de vie

Yogi Ramsuratkumar, the Savior of life

G. Venkataraman, Chennai

 

Nous présentons nos Ananthakoti Namaskarams aux Pieds de Lotus de Sri Swamiji.

Les dévots de Bhagavan ont eu l'occasion bénie de s'asseoir et de parler avec Swamiji en plusieurs occasions. Après toute conversation qu'un dévot a avec Bhagavan, le dévot va suivre aveuglément tout ce qu'a dit le Guru avec une foi totale et une totale sincérité. C'est parce que toute déclaration que fait le Seigneur a plus de signification que l'on pourrait même imaginer. Même un simple regard des yeux compatissants d'un Sadguru suffit pour détruire des montagnes et des montagnes de péchés. Lorsque l'on s'abandonne à un tel Maître le voyage de la vie se fait doucement sans obstacles. Il n'y a rien d'autre à faire par la suite pour l'âme individuelle car la grâce divine du Sadguru transporte le dévot dans le voyage de la vie et finalement unit l'âme individuelle à la Conscience Suprême.

Avant mon départ en Arabie Saoudite pour prendre mon emploi, nous sommes allés à Tiruvannamalai pour demander les bénédictions. Nous étions assis en face de Bhagavan dans la maison de Sannadhi street. A Sa manière habituelle, Bhagavan commença Sa procédure de bénédiction avec une cigarette allumée dans Sa main levée. Tout à coup Bhagavan me demanda :

Swamiji: Venkatarama, comment priez-vous tous les jours ?

Me: Swamiji, tous les jours je chante l'Aditya-hirudayam juste après mon bain et avant de me préparer pour aller au travail.

Swamiji: Depuis quand faites-vous cela ?

Me: Depuis l'âge de douze ans, Swamiji.

Swamiji: Oh! Alors vous devez le connaître par coeur.

Me: Oui Swamiji.

Swamiji: Alors chantez l'Adityahirudayam maintenant.

J'ai commencé à chanter l'Aditya-hirudayam en face de Bhagavan (l'Adityahirudayam se trouve dans le Yuddhakandam du Ramayanam de Valmiki. Agastya Maharishi a conseillé à Rama de chanter de Mantra pour obtenir la victoire dans la guerre Rama-Ravana. Il est considéré comme un mantra très puissant. Alors que je chantais, Swamji continuais de me regarder très sérieusement. Une fois que j'ai eu terminé Swamiji a dit :

- Venkatarama, où que vous soyez et quelque soit l'heure, vous devez chanter tous les jours l'Adityahirudayam. En Arabie Saoudite, dites ce slokam deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir.

Je suis ensuite allé en Arabie Saoudite prendre mon emploi. Depuis lors j'ai suivi sincèrement les paroles de Swamiji et j'ai senti en de nombreuses occasions qu'Il m'avait sauvé de situations critiques.

En une autre occasion, Bhagavan m'a encore évité ce qui aurait pu être une situation très dangereuse. Après le mariage de mon neveu, ma sœur a projeté de se rendre à Swamimalai - la Déité de sa famille, pour accomplir le rituel du Prarthanai du Kavadi et le Mavilakku. Elle nous a tous invités à se joindre à elle. Elle a aussi demandé à Bhagavan de nous accompagner et, à notre grande surprise, Bhagavan a accepté avec plaisir de venir avec nous. Le jour prévu, nous sommes tous partis le matin pour Swamimalai et après le Prarthanai prévu,Swamiji et quelques autres personnes ont quitté Swamimalai pour Tiruvannamalai dans la soirée. De là, nous avons prévu de repartir à Mayiladuthurai. Après que Bhagavan et tous les autres parents fussent partis, ma femme et moi somme rentrés dans la maison pour prendre nos bagages. A notre grande surprise nous avons vu un turban vert là où Bhagavan avait été assis lors de la puja. Bhagavan s'en était servi pour s'essuyer la bouche après avoir bu du jus de groseilles. J'ai tout de suite dit à ma femme que nous devrions l'emmener en Arabie Saoudite et le garder dans notre pièce pour faire la puja. Ma femme m'a contredit et a dit qu'il n'y avait qu'avec la permission de Bhagavan's que nous pourrions prendre quelque chose qui Lui appartenait et que nous devrions lui demander quand nous le lui rendrions à Tiruvannamalai. J'ai tenté de la convaincre en lui disant que c'était le souhait de Bhagavan que nous l'emmenions avec nous et que c'était la raison pou laquelle Il l'avait laissé là. Mais après toute cette argumentation, nous avons décidé qu'il était mieux de demander la permission à Bhagavan et nous l'avons onc rendu à Bhagavan lors de notre visite suivante.

Avant de repartir en Arabie Saoudite, nous sommes allés à Tiruvannamalai pour demander Ses bénédictions à Bhagavan.

A cette époque le darshan de Bhagavan avait lieu dans la pièce qui se trouve près de l'entrée (actuellement utilisée pour le Tulabaram). Quand notre tour est arrivé, ma femme et moi nous sommes rapprochés de Swamiji avec le turban vert. Bhagavan a regardé le turban et m'a demandé :

Swamiji: Venkatarama, où avez-vous eu ça ?

Me: Swamiji. A Swamimalai où vous étiez assis.

A ce moment-là Mataji Devaki a interrompu et a dit:

- Bhagavan, nous pouvons le donner à Venkatarama comme souvenir.

Swamiji a immédiatement répondu :

- Non Devaki, nous n'allons pas lui donner ça. Nous allons lui donner quelque chose d'autre. Prenez ça.

J'ai donné le turban vert à Ma Devaki et nous sommes repartis en Arabie Saoudite avec les bénédictions de Bhagavan. Mais la scène me revenais toujours à l'esprit et je me demandais ce que Bhagavan prévoyait de me donner à la place.

De nombreuses années se sont passées et j'ai finalement reçu ce que Bhagavan avait l'intention de me donner.

Je travaillais au département de maintenance d'une usine de traitement en Arabie Saoudite. Un jour après la fermeture de la maintenance nous avons préparé la mise en marche. Tôt le lendemain matin, quand nous avons commencé notre travail à 7h30on m'a dit que le matériel était prêt pour la mise en marche. Après avoir terminé mon programme j'ai pensé que je devait aller sur le site regarder la mise en marche de l'installation. J'ai pris mon casque et j'ai descendu les escaliers pour aller sur le site près de l'installation. Alors que j'entrais sur les lieux de l'usine, ma secrétaire est venue en courant me dire qu'il y avait un appel téléphonique urgent de l'Inde. En me demandant qui pouvait m'appeler à cette heure-là, je suis rentré en courant à mon bureau et j'ai pris le téléphone, seulement pour me rendre compte qu'il n'y avait personne à l'autre bout du fil. Je répétais Allo mais il n'y avait pas de réponse. C'est à ce moment-là qu'il y a eu une énorme explosion suivie d'une sirène nous demandant de nous rendre au point sûr de rassemblement en suivant les règles de sécurité de l'usine. J'ai tout de suite coupé l'appel et me suis rendu avec les autres au point de rassemblement. J'ai mis une heure pour rétablir situation et j'ai appris plus tard que le matériel qui devait être mis en marche avait explosé, causant un incendie et de sérieuses blessures à 3 personnes qui se tenaient dans les parages. Ces trois personnes ont été hospitalises et ont dû rester six mois sans travailler.

Ma secrétaire et quelques autres amis ont fait remarquer : 'Monsieur, grâce à Dieu vous n'étiez pas sur le site pour la mise en marche de l'installation comme vous l'aviez prévu. Ce n'est que cet appel de l'Inde qui vous a sauvé aujourd'hui, monsieur.'

J'ai ensuite essayé de retracer l'appel parce que je ne recevais jamais d'appels sur le site. Je n'appelais qu'en cas d'urgence. Les deux seules personnes qui me téléphonaient étaient ma fille et mon père et cela aussi seulement en cas d'urgence. J'ai vérifié auprès des deux et les deux m'ont dit qu'ils n'avaient fait aucun appel. J'ai alors réalisé que cet appel devait venir de Bhagavan seulement pour m'empêcher d'aller sur le site. Il n'y a eu aucune réponse quand j'ai pris l'appel et personne ne m'a appelé. Alors comment ai-je pu recevoir un appel au bon moment ? Cela ne pouvait être qu'une bénédiction de Bhagavan pour me sauver du danger qui allait suivre. J'ai continué à suivre les instructions de Bhagavan en chantant régulièrement l'Adityahirudayam et les paroles de Bhagavan : "Nous allons lui donner quelque chose d'autre" ont raisonné dans ma tête. C'était vraiment ce qu'il avait l'intention de me donner l'autre jour à la place du turban vert.

L'intelligence humaine ne peut pas comprendre la puissance et la majesté d'un avatar, on ne peut qu'en faire l'expérience. Au cours de leur incarnation physique, les avatars accomplissent d'innombrables actions que l'on considère comme miracle dans le domaine humain, mais en réalité ce sont es manifestations visibles du sankalpa (volonté) divin.

La chaleur d'une dévotion sincère peut faire fondre en un instant le coeur de Dieu ui est doux comme du beurre, et pour répondre à la demande du dévot le Seigneur devient sauveur et protecteur.

Quand l'appel est sincère, Il altère même la destinée et sauve les dévots du chagrin. D'innombrables dévots en ont fait l'expérience.

Une fois encore, avec énormément d'amour, d'affection et de bhakti, nous nous soumettons tous aux Pieds de Lotus de Bhagavan.

Saranagatam, août 2016

We submit our Ananthakoti Namaskarams to the Lotus Feet of Sri Swamiji.
Devotees of Bhagavan have had the blessed opportunity to sit and converse with Swamiji on several occasion. Post every conversation that a devotee shares with Bhagavan, the devotee will blindly follow whatever the Guru says with full faith and truthfulness. This is because every statement that the Lord makes has more significance than one can even imagine. Even a mere glance from the compassionate eyes of a Sadguru is sufficient to destroy mountains and mountains of sins. When one surrenders to such a Master, the journey of life runs smoothly without any hindrances. There is nothing else for the individual soul to do thereafter, for the divine grace of the Sadguru ferries the devotee across life's journey and finally merges the individual soul with Supreme Consciousness.

Prior to my departure to Saudi Arabia for taking up an employment we went to Tiruvannamalai to seek Swamiji's blessings. We were sitting in front of Bhagavan in the
Sannadhi street Abode. Bhagavan in His usual way commenced His blessing process with a lighted cigarette in His raised hand. Suddenly Bhagavan asked me:

Swamiji: Venkatarama, How do you pray every day?

Me: Swamiji, I chant Aditya-hirudayam everyday immediately after my bath and prior to getting ready for work.

Swamiji: Since how long you have been doing that?

Me: Since the age of tweive Swamiji.

Swamiji: Oh! Then you should know this by heart.

Me: Yes Swamiji.

Swamiji: Then tell Adityahirudayam now.

I started Chanting Aditya-hirudayam in front of Bhagwan (Adityahirudayam is in Valmiki Ramayanam Yuddhakandam. Agasthya Maharishi advised Rama to chant this Mantra to get victory in the Rama-Ravanawar. This is considered a very powerful mantra.). While I was chanting, Swamji kept looking at me very seriously. Once I completed, Swamiji said 'Venkatarama, wherever you are and whatever be the time you should chant Adityahirudayam every day. In Saudi Arabia you tell this slokam twice in a day - once in the morning and once in the evening'

Subsequently I proceeded to Saudi Arabia for taking up the employment. Since then I have been following Swamiji's words sincerely and I have felt on many occasions, He has saved me from critical situations.

On another occasion, Bhagavan once again averted what could have been a very dangerous situation. After my nephew's wedding, my sister had plans to go to Swamimalai - her family Deity to perform the Prarthanai-ritual Kavadi and Mavilakku. She invited all of us to join her. She also requested Bhagavan to accompany us and to our surprise Bhagavan readily agreed to come with us. On the scheduled day we all left for Swamimalai in the morning and after the
scheduled Prarthanai,Swamiji and a few other people started back from Swamimalai to Tiruvannamalai in the evening. We were planning to return to Mayiladuthurai from there. After Bhagavan and all other relatives left my wife and I went inside the house to collect our luggage. To our surprise we saw a Green turban cloth where Bhagavan was sitting during the pooja. It was used by Bhagavan to wipe His mouth after He had drunk some gooseberry juice. i immediately told my wife that we should take this to Saudi Arabia and keep this in the Pooja room. My wife contradicted and said only with Bhagavan's permission can we take something that belongs to Him and that we should ask him when we return it to him in Tiruvannamalai. I tried to convince her telling that it was Bhagavan's wish that we should take this with us and that was the reason He had left it there. But then after all that argument, we decided it was best to get Bhagavan's permission and hence took it to Bhagavan during our next visit.

Prior to our departure back to Saudi Arabia we went to Tiruvannamali to seek Bhagavan's blessings.

Bhagavan's darshan was during that period of time in the hall which is located near the entrance (Presently used for Thulabaram). When our turn carne my wife and I went closer to Swamiji with the green turban cloth. Bhagavan looked at the turban and asked me,

Swamiji: Venkatarama, where did you get this?

Me: Swamiji. It was at Swamimalai where you were sitting

At that time Mathaji Devaki interrupted and said "Bhagavan, We can give this as a memento to Venkatarama.

Swamiji immediately replied 'No Devaki, we will not give this. We will give Him Something else, you take this.'

I offered the green turban cloth to Ma Devaki and with Bhagavan's blessings we returned to Saudi Arabia. But the scene was always recurring in my mind and wondered what Bhagavan was planning to give me instead.

Many years passed by and finally I received what Bhagavan had intended to give me.

I was working in the maintenance department of a process plant in Saudi Arabia. Once after a maintenance shutdown we gave the plant for startup preparations. Early morning the next day, when we started our work at 7.304M I was told that the equipment was still getting ready for startup. After I finished my routine I thought I should go to the site and watch the equipment start up. I took my helmet and came down the staircase to go to the site near the equipment.
While I was entering the plant premises my secretary carne running and called me saying that there was an urgent call from India. Wondering who had called me at that time, i rushed back to my office and attended the phone only to - nd that there was nobody on the other side. I kept saying Hello but there was no response. It was at that time there was a huge explosion followed by a siren asking us to go to the safe assembly point as per safety regulations of the plant. I immediately cut the call and went along with others to the safe assembly point. It took one hour to restore normalcy and I later came to know that the equipment that was to startup had exploded causing a big fire and caused serious injury to 3 personnel who were standing nearby. Those three people were hospitalized and had to be out of work for six months.

My secretary and few a other friends remarked, 'Sir, thank God you were not there in the site for the equipment startup as per your plan. That call from India only saved you today Sir.'

I then tried to trace that call because I never used to receive any ca1ls onsite. I only used to make calls in case of any urgency. The only two people who used to call me were my daughter or my father that too only in case of an emergency. I checked with both of them and both of them said they did not make any ca1l. I then realized that this call should be from Bhagavan only to prevent me from entering the site. There was no response when I took the call and no body called me. Then how could I get the call at the right time? It could only have been a blessing from Bhagavan to save me from the ensuing danger. I continued following the instructions of Bhagavan chanting Adityahirudayam regularly and Bhagavan's words, "We will give him something else" resonated in my head. This was truly what he had intended to give me the other day instead of the green turban.

The mightiness and the majesty of an avatar cannot be comprehended by human intelligence, it can only be experienced. During their physical incarnation, avatars perform countless deeds that are considered miracles in the mortal realm, but in reality they are visible manifestations of the divine sankalpa (will).

The warmth of sincere devotion can melt God's butter-soft heart in an instant, and in response to a devotee's plea the Lord becomes a savior or a protector.

When the call is sincere, He will a1ter even destiny and rescue devotees from sorrow. This must have been experienced by His innumerable devotees.

Once again with lots of Love, affection and Bakthi we all submit ourselves to the Lotus feet of Bhagavan.

In Sarnagatam - August 2016